Biodiverstissons transforme une passion en science participative

Publié le 22/09/2023
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Julie Rieunier, animatrice environnementale et gérante de l'entreprise Biodiverstissons, est passionnée par les abeilles. Elle nous raconte ce qu'elle a découvert lors de ses observations afin de sensibiliser et faire de la prévention.

 

Julie Rieunier a découvert l’apiculture grâce à sa belle-sœur en l’accompagnant à son propre rucher et en l’aidant à intervenir sur ses ruches dans le Morbihan : « On était un groupe de 6 apiculteurs et on intervenait tous ensemble en se partageant l’espace d’un même rucher dans l’enceinte d’une ferme maraîchère bio à Séné » explique-t-elle.

Après avoir mis en place un collectif d’apiculteurs sur notre commune, ils avaient commencé une formation au Groupement de Défense Sanitaire Apicole du Morbihan (GDSA56).

Une des questions qu’elle se posait, et qu’elle se pose encore aujourd’hui d’ailleurs, c’est, comment savoir si l’implantation de nos ruches sature notre territoire ? A la suite de tout cela, elles avaient récupéré notre premier essaim et avec son mari et ils s’étaient lancés dans la gestion d’une ruche.


 

Grâce à sa formation initiale de gestionnaire d’espaces naturels et animatrice nature, elle a appris théoriquement ce qu’est la pollinisation, qui sont les pollinisateurs ainsi que leurs rôles, elle les a observé, mais quand on devient apicultrice, on devient investi d’une mission de protection, de compréhension extrême et de soif de connaissance.


 

A la question est-il possible d’avoir une ruche chez soi, Julie répond : « Oui, c’est tout à fait possible, mais je dirai que tout dépend de l’espace et du territoire. »

Mais avant de mettre la ruche en place, il y a quelques étapes importantes.

Déjà d’un point du vue connaissances et compétences. Les abeilles sont des êtres vivants, donc il lui semble important, si on veut faire de l’apiculture dans le sens culture et/ou élevage d’abeilles, il faut connaître cet insecte, sa morphologie, son mode de vie, son mode d’alimentation, de reproduction, ses prédateurs, ses maladies… Elle conseille donc fortement au préalable de se former (notamment auprès des GDSA et associations apicoles locales) et si possible d’intervenir dans un rucher professionnel ou amateur avec des apiculteurs plus chevronnés pour se rendre compte. Également, il est important de savoir si on est allergique aux piqûres d’abeilles et de se renseigner sur la législation en vigueur et les formalités administratives à réaliser.