Comment on se protégeait avec les plantes en Bretagne autrefois
Publié le 19/10/2023L'association Flora Armorica collecte les usages traditionnels des plantes sauvages en Bretagne. Ce mois-ci dans Lem, Isabelle Mazo nous raconte les usages liés à la protection des humains et des animaux.
Le site internet de Flora Armorica. Si vous aussi connaissez des usages traditionnels des plantes sauvages en Bretagne, n'hésitez pas à les faire connaître à l'association.
De nombreuses plantes étaient utilisées pour se protéger de toutes sortes de mauvais sorts : le buis (béni à la messe et piqué sur les tombes, dans les maisons, à l'entrée des champs), l'angélique au cou des enfants, le néflier dans leur berceau, le sureau à l'entrée des maisons, la fleur d'ajonc contre les lutins, le genêt pour protéger le beurre de l'ensorcellement, une corbeille de noisette près du lit des jeunes mariés...
Les animaux aussi pouvaient profiter de la protection du gui, du sureau, des ronces ou du laurier.
De façon pratique, on utilisait l'aubépine (et ses piquants) comme barrière contre le loup, la lèche paniculée pour protéger les fagots de paille de la pluie ou l'ajonc pour abriter les betteraves.