Antoine Minguy du design à l'autoproduction musicale
Publié le 27/09/2024Antoine Minguy est designer et depuis peu, il décide d'ajouter une corde à son arc créatif en produisant un disque en autoproduction. À travers ce mini-album, Antoine nous explique comment il a réussi à produire avec peu de moyens...
Antoine a commencé par apprendre le jazz à la batterie à 17 ans, il a vite bifurqué vers la composition... Puis, cette voie créative à fait son chemin doucement dans un coin, jusqu'à rattraper l'envie de se professionnaliser.
Le parcours.
Très vite, des questions sont venues à Antoine. Avec une oreille attentive et en prenant de la distance avec ses compositions, il s'est vite rendu compte que sa musique n'était pas assez solide pour envisager, pour la présenter, pour passer à l'étape de production. En identifiant ces manques, C'est-à-dire revisiter la composition et l'arrangement en réharmonisant l'existant et apporter une orchestration pour renforcer les fondations de ses créations.
Et quand on est autodidacte, les accords choisis sont bien souvent dans les bases de l'apprentissage d'un instrument, ce choix ne correspond pas harmoniquement à la composition.
L'encadrement devient alors une évidence...
Le lien, pierre angulaire de l'autoproduction
Antoine n'a pas hésité trop longtemps à consulter des structures locales et accompagnantes comme le Novomax et le Run ar puns, mais c'est en allant à la rencontre de ceux qui travaillent dans cette voie qu'il a surtout trouvé l'aide nécessaire.
Son premier travail a été de revoir la maquette et d'apporter les éléments manquants, parfois de lui-même parfois, avec l'aide d'autres musiciens et musiciennes, en apportant de la flute ou du saxophone par exemple.
À charge de travail supplémentaire, augmentation de la masse de temps consacrée. Dans cet apprentissage de l'autoproduction, intervient vite la notion de savoir raison garder pour se focaliser sur la qualité plutôt que sur la quantité, ce qui assurera un meilleur succès pour l'auteur.
Cependant, l'aspect financier est à prendre en compte, non seulement dans le matériel, mais aussi dans la présence scénique. Pour cela, Antoine précise qu'il est possible de postuler des tremplins musicaux qui permettent d'acquérir des bourses, des temps de résidences qui sont pris en charge par des structures. Cela permet de prendre des cours de chants ou de présence scénique par exemple... Sans négliger tous les aspects légaux que nous explique Antoine... En plus de nous jouer un morceau en acoustique dans le studio !!!!