Les relations internationales socioculturelles avec l'ABJ

Publié le 28/05/2024
Il n'y a pas d'image pour ce contenu

 

L'association Brest jumelage ABJ, nous a reçu au sein de la maison de l'International de Brest pour parler échanges culturels. Annie Tarsiguel et Chantal, le bras droit d'Annie nous présentent les activités de l'association, son histoire et surtout comment ça marche.

 

 

 

 

Association Brest Jumelage, association loi 1901, uniquement composé de bénévoles (120), est une association est très ancienne. Sa remonte à la fin de la seconde guerre mondiale au moment ou la ville de Denver avait fondé une bibliothèque à Brest et apporté des livres aux enfants de la ville.

 

Le jumelage c’est quoi ?

 

 Et bien c’est un moyen de favoriser les échanges entre les pays par le bais de relations entre deux villes. Principalement de nature socio-culturels, ces échanges permettent un partage de valeurs et de pratiques de bons procédés entre des villes ayant des caractéristiques similaires. 


Brest est jumelée avec 9 villes, et L’ABJ, s’occupe de 7 d’entre elles. Ces villes sont choisies par la Ville de Brest et déléguées ensuite à l’association. L’ABJ entretient des relations avec l’Italie, les Etats-Unis, l’Espagne, l’Allemagne...Certaines d’entre elles sont en dormance, faute d’interlocuteur en face comme Tarente en Italie et Yokosuka au Japon.

Pour que cela fonctionne, l’association monte une petite équipe d’adhérent avec, à sa tête, un délégué de commission et l’officialise à la sous-préfecture. Cette équipe devient une délégation qui monte et budgétise un projet afin d’obtenir des subventions au nom de l’association. Le but est de valoriser le patrimoine socio-culturel de la ville de Brest sous forme d’actions. 

Ces actions ont pour but de mettre en relations les habitants d’une ville avec les brestois soit en accueillant les gens de l’extérieur soit en faisant partir des brestois. Cependant le type de relation varie selon des contraintes. La distance est le premier critère de faisabilité d’actions, Plymouth par exemple n’est qu’à quelques encablures du Finistère il est donc très facile d’entretenir « des relations physiques » contrairement à Denver aux Etats-unis. Cependant Annie aime nous rappeler que les américains aiment venir chez nous et ils le font souvent. 

L’association fonctionne également sur des actions opportunes, comme des demandes de groupes scolaires ou universitaires qui ont besoin de trouver des partenariats à l’étranger. Il est a noté que des rencontres mensuelles sont organisées.

Néanmoins, une des grandes difficultés est d’attirer des adhérents plus jeune afin d’insuffler de nouvelles activités, la plupart des adhérents qui peuvent donner de leur temps sont à la retraites.