La mauvaise réputation...ou pas,des jeux videos avec First Attack.

Publié le 21/03/2025
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L’association pour la préservation du patrimoine vidéo ludique de Morlaix First Attack nous apporte son expertise sur l’approche des médias conventionnels sur le jeu vidéo. Addiction, violence et les consommations excessives, sont d’autant de maux plus ou moins valable auxquels l’association apporte ses remèdes.


 

C’est avec un sourire grinçant que Pierre Cristofari et Mélaine Martens s’attaque aux addictions et des rapports contradictoires pré et post covid de l’Oms.

Pour Pierre, il est important d’arrêter de porter un regard sur l’ensemble du jeu vidéo. Il est essentiel de devoir identifier les jeux chronophages ou les jeux ou l’équilibre frustration récompense n’est pas égale.

La dépendance : l'attention sur les mécanismes d'abord

Mélaine explique que dans les RPG ( Jeux de Rôle ou d’aventure ), le jeu compense le challenge de la progression par la contemplation des décors, des musiques ou encore la narration. Sur ce type de jeu, c'est l’émerveillement et la réflexion qui domine les sentiments de frustrations ou de déceptions.

 À l’inverse des jeux de type, Fortnite utilise une mécanique de frustration pour créer de la rétention chez le ou la joueuse. Pour Mélaine «  ces jeux ne m’apportent rien. Ils n’apporte rien dans mon cœur, rien dans mon imaginaire. Le jeu doit être merveilleux. Je suis sûr qu’ils ne stimulent pas les mêmes zones du cerveau que lorsqu’on est frustré par une défaite dans un jeu de combat »


 C'est Pegi qui vous sauve la vie !

L’accompagnement des parents est donc essentiel pour identifier les paramètres de retentions. Pour cela, il existe une norme européenne : PEGI. Une norme censée protéger les gens de visuels déclencheurs de comportements violents. Un argumentaire récurant qui consistent à stigmatiser systématiquement le média «  c’est de la faute à ce jeu si cet homme ou cette femme a fait cela ». Hallucinant selon Pierre et Mélaine. Tout d’abord, « c’est un écran, il ne s’agit que d’un amas de pixel, s'il y a un problème, c'est qu'à la base, il y a un problème ! ».

Toutefois, dans les années 90 les jeux n’étaient dotés que de graphismes pauvres à côté de ce que l’on peut voir en 2025. Mélaine compare cette évolution de l’esthétisme avec le cinéma d’horreur : «  Les dents de la mer faisait peur, mais on comprenait que c’était faux... Même gamin. Aujourd’hui si je dois montrer un film d’horreur, je dois expliquer à mes filles que ce n’est pas réel ! ».

Le jeu vidéo, c'est une coopération enfant/parent


Pour Pierre et Mélaine, le travail de l’adulte avec l’enfant est important. « Il ne faut pas oublier que les parents d’aujourd’hui ont grandi et qui ont vu les choses se développer, aujourd’hui tout est là » .

La meilleure chose à faire est d’accompagner l’enfant, de prendre la manette avec lui ou la regarder jouer et répondre aux questions, de la même manière qu’on ne laisse pas des enfants sans accompagnement dans un musée.