L'esclavagisme, la sombre histoire de France.

Publié le 31/01/2025
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L’histoire de l’esclavagisme est peu connue, peu médiatisée et encore moins révélée dans les livres d’histoire, c’est une partie sombre de notre pays que l’association Mémoires des Esclavages de Quimper. Max Relouzat nous explique 3 000 ans d’esclavages, 60 ans de militantisme pour la reconnaissance et la mémoire de ces « êtres troncs ».


 


 

Tout a commencé dans la jeunesse de Max, une jeunesse sans livres… Juste une bible, et c’est un enfant très curieux. Ses balades à la découverte du monde l’ont entraîné à explorer une déchetterie. Il a découvert des livres qui ont fait de lui l’homme qu’il est. En découvrant « la gueule d’un gaulois », Max ne se reconnaît pas et refuse d’être assimilé comme descendant des gaulois auprès de son institutrice. Une attitude immédiatement réprimandée, il fut collé « derrière un tableau par une chaleur épouvantable d’un mois de mai, avec un bonnet d’âne sur la tête. » Un événement injuste poussant Max à se révolter. La fin, vous vous en doutez, il se fera exclure de l’école. C’est cette suite d’événement, une sorte de double peine qui le changera pour la vie.


 Max s’est passionné pour l’histoire et pour la défense de ses convictions, mais il refuse en même temps que cette lutte soit assimilé à de la haine, de racisme anti-blanc ni même de rancœur. Non. Il veut rétablir dans l’histoire des vérités honteuses et bien cachées de nos livres d’histoire scolaires d’antan.

 25 minutes expliquant comment les hommes ivres morts des tavernes des ports Rochelais jusqu’au port Brestois étaient enrôlés (de la même manière que les africains NDMR) sans savoir qu’ils allaient «  chasser du nègre » en Afrique, la déshumanisation extrême subie par ces gens.  Il faudra attendre la loi Taubira de 2001 pour qu’enfin des projets s’ouvrent sur ce pan de l’histoire de notre pays, notamment garce à la Fondation pour la mémoire de L’esclavage en 2019, mais on en est qu’au début du travail de mémoire, car il n’existe aucun travail de recherche sur cette histoire. De petits gestes qui, espérons-le, serviront un jour à libérer les 96 millions d’enfants esclaves dans le monde.