Sale temps pour la biodiversité !
Publié le 30/01/2024La hausse des températures, l’agonie de la biodiversité, la montée du niveau des océans, la disparition des glaciers et banquises, ou l’accumulations de catastrophes météorologiques en tous genres, sécheresse, canicules, inondations, sans parler de l’inquiétante augmentation de décès prématurés liés à la pollution, tous ces phénomènes que nous constatons chaque jour, prévus et annoncés de longue date par les scientifiques sérieux, n’ont pas encore réussi à susciter des réactions conséquentes.
L’urgence de modifier nos comportements face à cette biodiversité dont nous ne sommes qu’un élément, de revoir l’organisation de nos productions, de nos habitudes de vie, de notre façon de consommer et de traiter nos déchets, et tout cela à l’échelle planétaire tout autant que dans chaque maison ou appartement devrait guider toute politique et chacun de nos gestes, il n’en est évidemment rien.
Le sujet pourrait faire consensus, il en va après tout de la survie de notre espèce. Pourtant entre ceux qui se désespèrent, ceux qui ne s’inquiète pas puisque la science nous tirera de ce bourbier, ceux qui promettent mais ne font rien, et la myriade d’autres opinions aussi diverses que contradictoires, il semble que nous sommes loin de pouvoir rêver à une réponse cohérente et positive.
Pourquoi tant d’interprétations antagonistes d’un constat identique ? C’est ce à quoi tente de répondre Géraud Guibert dans son nouvel essai, LE GRAND MALENTENDU CLIMATIQUE, publié aux éditions de l’aube dans la collection Un monde à raconter. Certes les chiffres présentés dans ce livre font froid dans le dos, mais la vision qui s’en dégage n’est pas, loin de là, entièrement pessimiste.
Bonne écoute !
Le Livre
LE GRAND MALENTENDU CLIMATIQUE – Géraud Guibert - Éditions de l’aube – Collection Un monde à raconter
L’auteur
GÉRAUD GUIBERT est spécialiste des questions écologiques. Conseiller maître à la Cour des comptes, professeur associé d'économie (1993-1997), conseiller au cabinet de Pierre Bérégovoy (1988-1992) puis de Laurent Fabius (1997-2002), il a été en 2012 directeur de cabinet de la ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie. Il est actuellement le président de La Fabrique écologique, think tank pluraliste et transpartisan créé en 2013.