Veillée radio à Pont-de-Buis-lès-Quimerc'h au fil du train

Publié le 10/02/2025
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Au sein d'un collectif d'artistes nantais - le Pansori du lavoir - Frédéric Barbe a proposé en ce mois de septembre 2024 une Traversée bretonne. Au fil du train Landerneau-Quimper, il a fait quelques escales et animé une radio "sauvage" pour faire parler la population. Transistoc'h a capté ses ondes lors de la halte à Pont-de-Buis-lès-Quimerc'h.

Nichés dans la Poudrerie, le tiers-lieu de Pont-de-Buis-lès-Quimerc'h, à la tombée de la nuit, nous étions comme dans un cocon... mais un cocon relié au monde, par les ondes ! Ce soir de fin septembre, c'était "veillée radio" avec Frédéric Barbe. Géographe de formation, Frédéric est aussi et avant tout un artiste. Il conçoit même des spectacles jeune public. 

Les Chevauchées bretonnes ont été menées de fin septembre à début octobre 2024 par le collectif Le Pansori du lavoir, soit trois artistes à la rencontre des habitants et habitantes de notre région :  Cécile Mercat a pris à vélo la température du réchauffement climatique, observé en
paysagiste les changements discrets, des fruitiers et autres comparses. Teresa König a marché, chanté et écrit en plusieurs langues, avec, dans ses bagages, les poétesses Anjela Duval, Aurélie Olivier et consorts. Frédéric Barbe a suivi quant à lui la ligne de vie du train express régional entre Landerneau et Scaër, en faisant escale dans les gares existantes, disparues ou à venir, il a fait de la radio en court-circuit. 

C'est lors de la halte à Pont-de-Buis-lès-Quimerc'h qu'on s'est mutuellement "saisis". Nous avons répondu à ses questions, il nous a offert le flux de sa radio "pirate" pour diffusion sur notre fréquence.  La soirée fut chaleureuse et intergénérationnelle, rajeunie par la présence des élèves du lycée des métiers pour qui le train est une nécessité ! Chacune et chacun a fait part de ses expériences, de son vécu et de ses sentiments ferroviaires, avec humour et poésie bien sûr !

A Châteaulin, deux jours plus tard, on est encore allé saluer le micro de Frédéric, planté cette fois dans la cour du hameau de Run ar Puns, pendant le marché bio.